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[bebop]

L'obscurité. Si noire, si profonde.
Tout juste si la faible lueur de la lampe torche arrive à la percer, timide halo qui danse sur les parois décrépites. Pale lumière qui balaye brusquement tantôt à droite, à gauche, en haut, en bas.
Révélant brièvement le suintement d'un mur, le galbe de la galerie ou faisant fuir des nués de rongeurs…
Mais ce n'est pas eux qu'ils cherchent, ce n'est pas eux qu'ils fuient…
 
Ici l'air vicié, moite et humide semble comme engloutir les bruits, et tandis qu'ils sont aux aguets, ce silence de morts les submerge.
Dans leurs cranes s'entrechoquent le son saccadé de leurs souffles haletants et le ramdam de leurs pulsations emballées, sourdes et entêtantes. Boucan infernal alors qu'ils tendent l'oreille et sont aux aguets.
Car IL est là. Probablement, sûrement.
IL les suit, les épie, attendant patiemment une nouvelle occasion.
 
Faire marche arrière ? Impossible. La seule issue - s'il y en a une - est devant, quelque part. Leurs narines baignent dans un cocktail d’odeurs : celle aigre de la putréfaction, celle suave de la sueur et celle sourde et discrète du vieux, renfermé, sale ou glauque, au choix… Mais une est nouvelle, entêtante et persistante : celle de la peur, de leur propre peur.
 
Blottit les uns aux autres, fatigués, affamés, frigorifiés et terrorifiés, ils attendent. LUI aussi.
La lampe, dans un ultime sursaut, s'intensifie avant de clignoter en s'affaiblissant. Puis c'est le noir.
L'obscurité leur ôte le peu de courage qu'ils leur restent, les laissant vissé là, le cul dans l'eau, dans les débris et la merde. 
Désormais à SA merci, les ados ne voient plus rien, n'entendent plus rien, ne sentent plus rien, ne pense plus rien.
Ils pensent mourir. Dans le métro, sur la ligne 13, entre la fourche et Guy Môquet.


Hello et Let's go Marco!

Je me lance avec une bande de la résistance...
L'idée pour le coup est de me monter une CMP (compo ultra optimisée) pour tout déchirer en tournois!
Du coup je parts sur:



Comment ça ça ne fait pas 100pts?! Comment ça ils n'ont pas de profils?!
Bon bah tant pis alors, on fera comme si…

Ceci n'est qu'une base, si j'arrive à faire ça c'est bien, si je peux en taper plus c'est mieux

Pour ce qui est de l'inspi, je suis dans une histoire à la "the descent", des décors à la "the last of us" et des jeunes (résistants) qui font des conneries. Bref, ça se passe dans le métro donc c'est noir et claustro.
Noir et claustro? Comme dans un sous-marin? Pas con, on a qu'a leur mettre des tenues de marins…



Bleu marine et jaune fluo, avec des zestes d'oranges (fluo) pour les armes.

Voila pour ce qui est des bases.
C'est tout pour ce soir, je reviens tout bientôt!

[Ngou]

Sympa le thème, hâte de voir la réalisation. En tout cas cette tenue me rapel de très bon souvenir 

[Dafalg Han]

Je vois que mes tableaux font des émules ^^...

J'adore ton thème! Le texte, l'ambiance, le schéma: j'adhère!
Vivement la peindouille!

[Money Time]

Excellent ! Juste excellent ! Ton petit texte d'intro me fait penser au truc que j'aime bien lire 

Hâte de voir ton schéma de couleur en application !

[Riino]

Des décors à la Last of Us, putain tu m'excites !
J'ai hâte de voir tout ça, le texte est sensationnel !

[bebop]

Hey!

Je vois que mes tableaux font des émules ^^...

Oui ^^
Du j'ai repris à ma sauce et l'ai déjà mis à jour…
Bah ouais j'ai attaqué le montage / ébardage. Rien de bien sensationnel du coup je passe les photos mais ça y est c'est parti

[Dafalg Han]

Hey!

Je vois que mes tableaux font des émules ^^...

Oui ^^
Du j'ai repris à ma sauce et l'ai déjà mis à jour…

Oufti, là je m'incline  !

[bebop]

Le soleil était chaud et haut au dessus de la grande avenue déserte, magnifique avec ses ornements.
Le khan arrivait en courant, énorme et rageux. Derrière lui suivaient une vingtaine d’autres immondes et insignifiants.
Ils se dirigeaient vers Pamela qui, attachée au seul lampadaire présent au milieu du macadam, hurlaient de tout son être. Si belle sous ses larmes, ses cheveux vénitiens flottants au vent et sa tenue déchirée.

Lui n’avait pas peur et se connecta à son interface. Derrière un puissant grondement mécanique déchira le ciel et il voyait désormais à la place de son robot, grand d’au moins 30 mètres. Le combat fut bref, en sa faveur et il était maintenant temps de réconforter Pamela… Ha, Pamela…
Il s’y approchait donc, se frayant un chemin parmi les flammants roses, appréciant les regards doux que lui lancée la belle. Il ôta ses liens et elle se jeta dans ses bras, pressant avec insistance son entre-jambes avec son genou. Elle était toute à lui et lui offrait maintenant sa bouche, les yeux clos. Il sentit une goutte de sueur perlée sur son front, puis une autre rouler dans son dos. Faut dire qu’il n’avait jamais embrassé qui que soit.
Il s’approchait alors timidement et

« BLAM » ! JEREMY !
Le coup de bâton résonne dans la salle, suivit du rire de ces camarades…

« Je te demandais donc combien de watt une éolienne type Mapoc-MK12 peut générer en une heure par un vent de 30 km/h et combien de batterie il faut pour pas que ça crame… » 
Le professeur, le regard sévère, le regarde fixement sous sa tignasse grise, silhouette glaciale sous la lumière froide des néons.
 
« Tu file un mauvais coton, jeune homme » lui scande il avant d’ajouter « je sais que ton truc à toi c’est la programmation et la bidouille mais c’est pas ça qui va aider l’abris ! », sermon auquel Jeremy répond en levant les yeux au plafond.

Derrière lui une petite voie s’élève : « 2350watt monsieur, et 5 batteries EDLC ».
« Bien, Nath » ajoute le professeur. « Voila quelqu’un qui a écouté ».
Un petit brouhaha monte dans la classe, à base de « Fayot » et autres joyeusetés.

« T’es bien la fille de ton père ! » entend on plus distinctement au fond de la classe. Brian, beau gosse et beau parleur à l’allure téméraire, sourie à sa propre vanne, peut fier qu'il est.
« Quoi ? Qu’es ce t’a toi ? » s’exclame Dree, la cadette du groupe et petite sœur de Nath. Véritable pile ambulante qui, du haut de ses 12 ans, est déjà debout à coté de sa table, prête à en découdre.

A sa droite est assise Alexia, douce et réservée, qui se tient un peu en retrait de toute cette agitation et priant pour qu'on ne la prenne pas à partie.
Au fond de la salle, ses longues jambes étendues sur sa table, sa combinaison ramenée à mi drisse en mâchant nonchalamment une sorte de chewing gum se tient Pamela. Feuilletant un Gala pré-apocalyptique, elle jete un œil par-dessus son magasine, croisant le regard de Jeremy qui, captivé par la belle, s’empresse alors de baisser le siens…

« Tout le monde dehors ! Prenez l’air et on se revoit après la pause déjeuné » lance le professeur.
La quinzaine d’élèves, seule et unique classe de l’abris accueillant les gosses de tous âges, sortent précipitamment pour rejoindre la galerie de l’abris.
De l’abris 75/14-07 « pyramides », aménagé au croisement des galeries en ruines 7 et 14 du métro parisien.




Salut!
Aprés cette tranche de fluff (c'est un peu chiant mais faut que l'histoire commence), voilà ou j'en suis:
Toutes les figs sont montées, ébardées et il ne me reste que les socles de Lawrence et du bot de Jeremy à finir (oui j'ai triché en prenant pas mal de socles texturés) 

Et voila le résultat!


Du coup mise à jour du tableau d'avancement et à plus!

[Riino]

Respect !

[Dafalg Han]

Respect !

Pas mieux!

J'adore ce que tu fais! 'y a une vraie implication à tous les niveaux, et c'est ça qui fait le charme des CDA!
Continue à nous envoyer du lourd!

[bebop]

Merci messieurs
Bah oui Daf', c'est un peu le but d'un cda à mes yeux. Puis s'échanger des techniques, ce genre de trucs… Vivement qu'on attaque tous la peintouille!

Sans un bruit. A pas de loup, une silhouette furtive et bondissante sous la lumière rouge, signe que la nuit règne dehors et que l’abris dors. Remonter le dédale de couloirs, galeries et compartiments en direction du sud. Vers le point de rendez-vous. Car ils seront là ce soir. Elle le sait, elle le sent. Elle les a entendus en parler même, il y a quelques jours encore. Ils ne sont pas sérieux, ils ne vont pas le faire ?

Elle arrive au niveau de l’entrepôt 7-Sud et remarque aussitôt la lourde porte entrouverte. Elle s’y faufile timidement et jette un œil alentour. Rien, personne.
Si ce n’est une pale lumière émanant du fond, se reflétant sur le plafond et dont la source provient d’un amas de caisses contre la lourde paroi de plastacier qui bouche la galerie. Elle s’y approche, en silence… Est-ce eux ? En s’approchant elle perçoit maintenant des chuchotements émanant de sa destination, tout juste perceptible.

Crac ! Le bruissement de son pas rompt le silence, provocant un remue-ménage derrière la caisse.
« Chut, Chut ! Il y a quelqu’un… Coupe tout, coupe tout ! » Une tète se révèle et, après quelques instants, une lampe torche à la lumière crue et vive l’éclaire…
« Putain, c’est Dree ! » S’exclame Brian, la lampe en main.
« Dree ?! Qu’est ce qu’elle fout là ? » Rétorque La voix agacée de Pamela qui se relève brusquement.

En rapide foulées Dree arrive au niveau de la caisse derrière laquelle Jeremy et Alexia tentent avec maladresse de cacher une interface connectée à un terminal présent sur le mur.
« Qu’est ce que vous faites ? » Leur lance t’elle avec un grand sourire avant d’ajouter « c’est bon ? On y va ce soir ? »
« Tu vas ou ce soir ? Et d’abord, qui t’a dit de venir ? Jeremy, c’est toi ? »
« Non non » rétorqua Jeremy, l’air embarrassé.
« Je viens avec vous, dehors. Moi aussi je veux me barrer d’ici ».
« On-on ne va nulle part tu sais » répond avec maladresse Alexia.
 « Me prenais pas pour une bille, je vous ai entendu… Vous allez dans le métro ! »
« Bon alors nous oui, on va faire un tour dans le métro mais toi tu te tais, tu nous fous la paix et tu retourne te piauter ! » lance sèchement Pamela.

Dree leur tourne alors les talons, leve la tête et marmonne « Je viens…… Sinon je l’dis à mon père !... »
Le silence règne à nouveau dans le hangar, les ados semblant comme glacés par la menace de ce si respecté père…
« C’est pas qu’on veut pas mais ça fait des semaines qu’on prépare notre virée, on s’est tous équipés » essaye de convaincre Brian en montrant les sacs chargés de batteries, lampes et nourriture.
« Et puis on risque de croiser BAYA ! Je ne voudrais pas te faire peur mais tu sais ce qu’on dit sur lui, non ? » rajoute Jeremy…
… « Baya, c’est une histoire pour faire peur aux gosses, pour pas qu’ils sortent. Ça n’existe pas, j’ai pas peur et moi aussi j’ai pris une lampe » rétorque alors Dree qui, illuminant son visage par-dessous, laisse apparaitre un large sourire et un regard pétillant.
« Pff, tu nous saoule ! Tu viens mais tu fais ce qu’on dit, quand on le dit et surtout tu te tais ! »
Dree exprime sa joie à coup de « Youpi », sautant dans le hangar et laissant penaud ses nouveaux compagnons de fortune…
« Mais qu’est ce que tu fais là ? » La voie fluette venait de la porte, stricte et tranchante.

« Nath ?! C’est toi ? » répond Dree à sa sœur qui la rejoint d’un pas décidé.
« On t’entends à l’autre bout des coursives et oui je te cherchais. Et qu’est ce que vous faites là, tous ? » dit-elle en les contournant. « C’est pas vrai ! » ajoute elle en voyant le dispositif relié au terminal.« Vous voulez cracker la porte ?.. Pour sortir ? C’est totalement interdit ! »
« Hep hep hep, tu vas ou comme ça ? » lance Brian en la rattrapant et lui prenant le bras alors qu’elle se dirige d’un pas décidé vers la sortie.
« Je vais dire à mon père ! »
« Décidément vous n’êtes pas frangines par hasard vous deux ! » tente sur le ton de la plaisanterie Jeremy.
Au loin, à travers la porte, un halo de lumière se dessine et grandi, petit à petit.

« Chut, chut ! La patrouille ! » scande à mi voie Brian en se baissant, forçant Nath à la suivre en arrière.
« Bah justement, pirater une issue de secours et aller dans le métro c’est les 2 règles à ne pas enfreindre, je vais les voir !» lui réponds en chuchotant Nath qui tente de se libérer de son entrave.
« S’ils nous choppe, toi aussi ». Brian relâche sa prise et regarde ses camarades. « Ouvrez cette porte, grouille ! »
Jeremy repris son interface, assisté d’Alexia, plongeant de nouveau dans le déchiffrage bien entamé de la clef de déverrouillage.

La lumière grandit alors que les ados se massent derrière une caisse à proximité de l’issu de secours.
« C’est n’importe quoi  et c’est hyper dangereux» chuchote Nath.
« on va juste faire un tour, on sera de retour dans quelques heures, ça crains rien ».
Désormais les voix des 2 gardes leur arrivent aux oreilles, la lumière éclatante encadrant la porte.

« Clac ! » Le bruit sec du verrou se fait entendre, Pamela tourne déjà le volant de la porte et l’ouvre.
Tous s’engouffrent dans la brèche, sauf Nath, penaud sur le pas de la porte.
« Tu ne viens pas ? Ils vont t’engueuler tu sais. » 
« Mais c’est de la folie ! Et Baya ? »
« C’est une histoire pour faire peur aux gosses, rien d’autre ».

Nath regarde derrière elle, vers la lumière, puis plonge à son tour dans l’obscurité, la porte se refermant derrière elle.
« De toute façon on sera rentré avant le matin, non ? » lance t’elle timidement, entre peur et excitation.
« oui, sauf si Baya nous trouve » répond sa sœur qui, ayant allumé sa lampe, fait une grimace…

Dans le métro, ligne 7, entre Pyramides et Palais Royal… 




Hello!
Ce soir j'attaque le vif du sujet: la peinture!
En gros j'ai posé quelques couches de bases sur les persos histoire d'avoir un 1er rendu global.
Je commence par Jeremy, la plus moche des figs (appellons un chat un chat) et l'ai attaqué un peu plus sérieusement…
Bon en fait j'ai fait son fut et les métaux pour l'instant, quoique c'est pas fini.



Bon alors oui c'est moche et oui c'est le début… Bref c'est du WIP!
Wait and see
A vos cailloux!

[bebop]

Hello!
Après une petite semaine loin du cda, 'suis de retour!

Petite avancée sur Jeremy et sans texte, il y avait match



Encore du taf à faire dessus mais ça donne l'ambiance…
Je ne sais pas trop si je doit travailler encore le jaune fluo en poussant plus vers le blanc ou si on comprend que c'est réfléchissant… z'en pensez quoi?

Allez hop, à plus!

[Riino]

Ca commence à avoir fière allure.
Moi, le réfléchissant, je le comprends. Je trouve d'ailleurs que cela rend hyper bien.
C'est splendide !
Tu feras un peu de weathering ou pas ?

[Minus]

Moi je survalide le schéma.
Pour les bandes jaunes, un conseil : peins ton bord de socle. C'est vrai en général, mais encore plus là où tu veux voir le rendu d'un truc clair au niveau des pieds. Le bord blanc écrase tout, l'oeil ne voit que ça.

Perso, dès que j'ai une couleur foncée sur le pinceau, paf bordure de socle. Je trouve ça trop gênant sinon.

[bebop]

Ola et merci pour vos com'
Merci du tuyau Minus, effectivement le coup du socle blanc est trompeur... J'ai aussi imprimé un nouveau fond pour la photo qui change pas mal le rendu.

Rhiino, pour ce qui est du weathering oui j'en ai fais un Par contre ça va rester assez léger. Quelques jus, quelques pigments et basta!

Bon bah du coup Jeremy est FINI!
C'est pas la sculpture la plus folichone du groupe du coup je suis content de passer à autre chose, les autres sont nettement plus sympa

Il ne me restera que la bordure du socle à finir mais je les ferais tous d'un coup à la fin avant le verni